Le mal en patience.

On m’a dit que Kim Becher n’en glandait plus une...Virtuellement c’est pas faux.

Alors, comme je suis de bonne volonté, j’ai ouvert ma page word pour pondre un truc vite fait à propos de n’importe quoi et comme n’importe quoi ne venait pas, j’ai ouvert une page internet à la recherche d’un bout d’actualité à commenter.

Je suis donc un produit de mon temps dont voici la météo.

La querelle homophobique occupe une partie non négligeable de mes compatriotes. On a lancé un os à ronger aux journaleux histoire de les occuper un peu et on a jeté du grain aux poules de l’assemblée nationale pour légitimer leur existence.

Jusqu’ici rien d’inhabituel.

En revanche je m’étonne de ce troupeau de gens prêts à se geler les couilles dehors pour ça.

Il est d’usage, en effet, d’aller gueuler dans la rue pour obtenir un droit lorsque celui-ci est bafoué ou lorsque l’on s’aperçoit que nous aussi on le veut.

Ce phénomène est bien connu et relativement assimilé par les classes populaires depuis que Bob Marley en a rédigé la doctrine. « Get up, stand up, stand up for your rights ». (oui je dis n'importe quoi et je m'en fous)

Or nous assistons ici à une ribambelle de personnes qui n’hésitent pas à sortir parader sous la neige, non pas pour obtenir quelque chose, mais pour que d’autres personnes ne puissent pas obtenir la même chose qu’eux.

Il est intéressant de regarder l’espèce humaine évoluer dans la solidarité… Après tout, les curés ont sans doute raison, au train où vont les choses, on finira tous par s’enculer.